Imaginez que vous entrez dans un immense centre commercial, comme les Galeries Lafayette un jour de soldes. Une aile est bondée, mais les lumières faiblissent et les prix sont devenus exorbitants : c'est la Chine aujourd'hui. Mais au bout du couloir, une toute nouvelle aile fête sa "Grande Inauguration". Les lumières sont vives, l'énergie est débordante et 1,4 milliard de personnes se précipitent pour dépenser. Cette nouvelle aile, c'est l'Inde. Pour nous, investisseurs européens cherchant à dynamiser notre épargne face à une zone euro parfois atone, ce basculement est l'opportunité de la décennie. Voyons pourquoi les capitaux quittent Pékin pour Mumbai. 🌍 Read this post in: English Español Português Français Deutsch 한국어 日本語 Bahasa Indonesia Sommaire 1. Le grand passage de témoin économique 2. L'usine du futur (Ce n'est plus seulement la Chine) 3. L'Inde Numérique : Le paysage technologique 4. ...
En mars 2020, alors que la pandémie de COVID-19 provoquait l’effondrement des marchés mondiaux, un investisseur a tout vendu dans la panique tandis qu’un autre n’a pas bougé.
Un an plus tard, leurs patrimoines racontaient deux histoires opposées.
La différence ne venait pas de l’information, mais de l’attitude.
Quand le marché s’effondre, la décision la plus sage n’est pas de fuir, mais de rester discipliné. Voyons quelles sont les actions rationnelles dans ces moments de chaos.
2.Conserver des liquidités : une fausse sécurité ?
3.Les marchés se rétablissent toujours : la preuve historique
4.Pourquoi les krachs peuvent être de bonnes affaires
5.Les habitudes de survie des investisseurs à long terme
6.Épilogue : Apprendre à rester calme quand tout s’effondre
Lorsqu’un marché chute, ce ne sont pas les chiffres qui réagissent en premier, mais les émotions.
Les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky ont démontré, avec la Théorie des perspectives (Prospect Theory), que la douleur d’une perte est environ deux fois plus forte que le plaisir d’un gain équivalent. D’où les ventes paniques.
Pendant la crise financière de 2008, le S&P 500 est passé de 1 565,15 (9 octobre 2007) à 666 (mars 2009), soit une chute d’environ 56,8 %, avant de regagner son niveau initial début 2013. Ceux qui ont vendu dans la panique ont perdu 30 à 40 % de la reprise.
(Source : Kahneman & Tversky, 1979 ; S&P Global Market Data)
Selon J.P. Morgan Asset Management (2023), au cours des vingt dernières années, le rendement annualisé du S&P 500 a été de 10,6 % pour les investisseurs restés investis en continu, contre 6,37 % pour ceux ayant manqué les dix meilleurs jours du marché.
Autrement dit, la majeure partie des gains provient de quelques journées exceptionnelles. Sortir du marché, c’est risquer de manquer ces moments cruciaux.
(Source : J.P. Morgan Asset Management, Guide to the Markets 2023)
Grande Dépression (1929) : le Dow Jones a retrouvé son sommet de 1929 le 23 novembre 1954 – soit 25 ans plus tard.
Bulle Internet (2000) : le S&P 500 a regagné son niveau de 2000 en 2013 – environ 13 ans.
Crise financière mondiale (2008) : le sommet de 2007 a été retrouvé en 2013 – près de 5 ans.
Les marchés boursiers reflètent la productivité humaine : tant que les entreprises innovent et créent de la valeur, la croissance à long terme reste la tendance dominante.
(Source : Yale School of Management ; Archives du Dow Jones)
Une chute de marché est souvent une période de soldes sur la valeur réelle.
En mars 2020, Apple (AAPL) a atteint un plancher ajusté de 53,15 USD, avant d’atteindre 182,94 USD le 4 janvier 2022, un record historique.
Ceux qui ont gardé une vision fondamentale, au lieu de céder à la peur, ont réalisé des gains considérables.
Naturellement, tout effondrement n’est pas une opportunité : il faut analyser la santé financière, la dette et la position concurrentielle de l’entreprise.
(Sources : New York Times 2008 « Buy American. I Am. » ; Berkshire Hathaway 1986 ; Données Nasdaq)
Automatiser leurs investissements (par ex. versements réguliers en ETF).
Limiter l’effet de levier et la dette.
Diversifier les portefeuilles.
Ignorer le bruit médiatique quotidien.
Accepter les krachs comme des phénomènes récurrents.
D’après Vanguard Research (2022), la discipline, le rééquilibrage et la planification fiscale peuvent générer jusqu’à 3 points de pourcentage de rendement additionnel annuel potentiel (advisor’s alpha).
Ce gain ne se manifeste pas chaque année : il s’accumule lorsque l’investisseur reste cohérent sur le long terme.
(Source : Vanguard Research, Behavioral Coaching: Helping Investors Manage Emotions, 2022)
Les effondrements de marché sont imprévisibles, mais ils sont prévisiblement inévitables.
L’enjeu n’est pas de prévoir, mais de réagir correctement.
Ne pas vendre dans la panique et suivre son plan d’investissement constituent la meilleure défense.
L’investissement est moins une question de chiffres qu’une épreuve psychologique.
Quand le marché s’écroule, la personne la plus intelligente n’est pas celle qui calcule le plus vite, mais celle qui garde la tête froide.
Un an plus tard, leurs patrimoines racontaient deux histoires opposées.
La différence ne venait pas de l’information, mais de l’attitude.
Quand le marché s’effondre, la décision la plus sage n’est pas de fuir, mais de rester discipliné. Voyons quelles sont les actions rationnelles dans ces moments de chaos.
Sommaire
1.Le plus grand ennemi n’est pas le marché, c’est vous-même2.Conserver des liquidités : une fausse sécurité ?
3.Les marchés se rétablissent toujours : la preuve historique
4.Pourquoi les krachs peuvent être de bonnes affaires
5.Les habitudes de survie des investisseurs à long terme
6.Épilogue : Apprendre à rester calme quand tout s’effondre
1. Le plus grand ennemi n’est pas le marché, c’est vous-même
Les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky ont démontré, avec la Théorie des perspectives (Prospect Theory), que la douleur d’une perte est environ deux fois plus forte que le plaisir d’un gain équivalent. D’où les ventes paniques.
Pendant la crise financière de 2008, le S&P 500 est passé de 1 565,15 (9 octobre 2007) à 666 (mars 2009), soit une chute d’environ 56,8 %, avant de regagner son niveau initial début 2013. Ceux qui ont vendu dans la panique ont perdu 30 à 40 % de la reprise.
(Source : Kahneman & Tversky, 1979 ; S&P Global Market Data)
2. Conserver des liquidités : une fausse sécurité ?
En période d’incertitude, beaucoup pensent que rester en liquidités est une stratégie prudente. Pourtant, cette sécurité est souvent illusoire.Selon J.P. Morgan Asset Management (2023), au cours des vingt dernières années, le rendement annualisé du S&P 500 a été de 10,6 % pour les investisseurs restés investis en continu, contre 6,37 % pour ceux ayant manqué les dix meilleurs jours du marché.
Autrement dit, la majeure partie des gains provient de quelques journées exceptionnelles. Sortir du marché, c’est risquer de manquer ces moments cruciaux.
(Source : J.P. Morgan Asset Management, Guide to the Markets 2023)
3. Les marchés se rétablissent toujours : la preuve historique
Chaque crise majeure a fini par être suivie d’une reprise.Grande Dépression (1929) : le Dow Jones a retrouvé son sommet de 1929 le 23 novembre 1954 – soit 25 ans plus tard.
Bulle Internet (2000) : le S&P 500 a regagné son niveau de 2000 en 2013 – environ 13 ans.
Crise financière mondiale (2008) : le sommet de 2007 a été retrouvé en 2013 – près de 5 ans.
Les marchés boursiers reflètent la productivité humaine : tant que les entreprises innovent et créent de la valeur, la croissance à long terme reste la tendance dominante.
(Source : Yale School of Management ; Archives du Dow Jones)
4. Pourquoi les krachs peuvent être de bonnes affaires
Warren Buffett l’a résumé ainsi : « Soyez craintif quand les autres sont avides, et avide quand les autres sont craintifs. » (Lettre aux actionnaires de Berkshire Hathaway, 1986)Une chute de marché est souvent une période de soldes sur la valeur réelle.
En mars 2020, Apple (AAPL) a atteint un plancher ajusté de 53,15 USD, avant d’atteindre 182,94 USD le 4 janvier 2022, un record historique.
Ceux qui ont gardé une vision fondamentale, au lieu de céder à la peur, ont réalisé des gains considérables.
Naturellement, tout effondrement n’est pas une opportunité : il faut analyser la santé financière, la dette et la position concurrentielle de l’entreprise.
(Sources : New York Times 2008 « Buy American. I Am. » ; Berkshire Hathaway 1986 ; Données Nasdaq)
5. Les habitudes de survie des investisseurs à long terme
Les investisseurs qui traversent les crises avec succès ont des comportements similaires :Automatiser leurs investissements (par ex. versements réguliers en ETF).
Limiter l’effet de levier et la dette.
Diversifier les portefeuilles.
Ignorer le bruit médiatique quotidien.
Accepter les krachs comme des phénomènes récurrents.
D’après Vanguard Research (2022), la discipline, le rééquilibrage et la planification fiscale peuvent générer jusqu’à 3 points de pourcentage de rendement additionnel annuel potentiel (advisor’s alpha).
Ce gain ne se manifeste pas chaque année : il s’accumule lorsque l’investisseur reste cohérent sur le long terme.
(Source : Vanguard Research, Behavioral Coaching: Helping Investors Manage Emotions, 2022)
6. Épilogue : Apprendre à rester calme quand tout s’effondre
L’enjeu n’est pas de prévoir, mais de réagir correctement.
Ne pas vendre dans la panique et suivre son plan d’investissement constituent la meilleure défense.
L’investissement est moins une question de chiffres qu’une épreuve psychologique.
Quand le marché s’écroule, la personne la plus intelligente n’est pas celle qui calcule le plus vite, mais celle qui garde la tête froide.
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